top of page

Comment éviter l'échec à l'école ? 

Selon les résultats des tests passés au cours de la Journée de la Défense et citoyenneté , 21.2 % des jeunes sont  en difficulté de lecture voir en très grande difficulté . 

Tout d’abord, on constate qu’il n’y a pas que les dyslexiques qui restent en difficulté de lecture. Par ailleurs, on peut s’interroger sur l’efficacité de toutes les mesures prises pour remédier aux difficultés. A ce propos on parle toujours de remédiation. Normal puisque l’on ne pose un diagnostic de difficulté qu’au milieu de CE1 quand l’enfant a été en échec pendant 18 mois et qu’il a déjà perdu l’estime de lui-même. Notre système d’éducation se place toujours  aval et non en amont, dans le curatif et non le préventif.

Nombre de nos chercheurs ont proposé des approches dans différents domaines selon les niveaux scolaires  et je me permets d’en citer quelques-uns (que les nombreux autres me pardonnent) :

D.  Dumont dans le domaine de l’écriture

M. Zorman & Co dans la domaine de la  conscience phonologique

M. Brigaudiot dans le domaine du langage oral et écrit en maternelle

A. Bentolila dans le domaine du vocabulaire

R. Goigoux  S. Cèbe dans le domaine de la compréhension

J-M Zakhartchouk dans le domaine de la lecture d’énoncés

 

Si tous ces domaines de travail sont intéressants, il n’en reste pas moins que leur portée est limitée et les enseignants qui les utilisent constatent,  qu’à long terme, ce sont surtout les normo-lecteurs qui en profitent.

On peut  se demander pour quelle raison les élèves en difficulté ne bénéficient pas de ces apprentissages. Les recherches en neuro-sciences montrent que le fonctionnement de leur cerveau est différent des normo-lecteurs.

Or il s’avère que peu de méthodes en tiennent compte. On veut que les mauvais lecteurs accèdent à la lecture suivant le même schéma que les autres, à savoir par la forme orale.

bottom of page